vendredi 2 août 2013

Morsi n’a pas été élu démocratiquement.



1/ Morsi n’a pas été élu démocratiquement. 

1a / Son parti, et la confrérie islamique ont falsifié les listes électorales, et les électeurs de leur partis avaient plusieurs bulletin de vote, le cas le plus surprenant était un électeur qui a disposé de 60 bulletins différents, utilisables dans des bureaux de vote différents.
C’est pour permettre à ces fraudeurs de voter partout que les élections ont été étalées sur plusieurs jours. La justice a été saisie de cette affaire de fraude avant que Morsi ne soit déposé.
1b / Une autre affaire de fraude concerne l’imprimerie nationale qui a émis plusieurs centaines de milliers bulletin de vote qui ont été remis aux partisans de Morsi pour bourrer les urnes.
1c/ Les anti-Morsi et surtout les chrétiens ont été interdits de vote. Parfois sous la menace de brûler leurs maisons ou leurs commerces et de tuer leurs enfants.
1d / En Egypte, les bureaux de vote sont supervisés par un magistrat (C’est la loi) La magistrature a refusé de superviser les bureaux de vote, parce que les « frères musulmans » s’attroupaient en masse dans les bureaux de vote pour intimider les votants et les obliger à voter pour Morsi.
1e / En plus des gros bras présents dans les bureaux de vote, les pro-Morsi organisaient des files d’attente interminables devant les bureaux de vote. Ces files d’attente ne bougeaient presque pas, et ne votaient que très lentement. Ce qui fait que les autres votants se lassaient d’attendre et finissaient par rentrer chez eux.
1f / Il est établi JUDICIAIREMENT, ET AVANT LA DESTITUTION DE MORSI, que c’est le général Chafiq qui avait remporté les élections présidentielles. Mais les frères musulmans ont menacé de mettre le pays à feu et à sang si Morsi n’était pas déclaré vainqueur. L’armée a fini par céder par crainte d’un bain de sang.
1g / Le vote de l’assemblée nationale a été annulé en justice, et l’assemblée nationale dissoute, à cause des fraudes mentionnées plus haut.
1e / Le jour où la Haute Cour Constitutionnelle devait rendre sa décision sur la validité du vote sur la constitution, des hordes payées par les islamistes ont assiégé le bâtiment de la Cour et empêché les magistrats de se réunir.

Voilà comment Morsi et sa mafia criminelle sont venus au pouvoir.
Alors, de grâce, renseignez-vous sur les faits avant de donner des leçons de démocratie à la terre entière.

Depuis son élection, des « députés » de l’assemblée nationale dissoute ont proposé les textes de lois suivants :
1/ Une loi supprimant l’âge minimal du mariage, pour permettre le mariage des filles mineures et même enfant. Au motif que le Prophète a épousé Aicha alors qu’elle avait neuf ans.
2/ Une loi supprimant la scolarité obligatoire des enfants et la gratuité de l’enseignement primaire.
Au motif qu’on n’a pas besoin d’écoles, puisque le prophète lui-même était illettré.
3/ L’abolition de la loi actuelle qui considère l’excision des filles comme un crime

Depuis que Morsi a été « élu », les chrétiens étaient accusés d’être des « croisés » ennemis de l’Egypte et de l’Islam, alors que l’Egypte est leur pays depuis toujours.
De nombreuse églises ont été incendiées, et de nombreux chrétiens assassinés. Le gouvernement en place n’a même pas condamné ces actes odieux.


Des centaines de filles et de jeunes femmes chrétiennes sont la cible des islamistes les plus radicaux. Enlevées, elles sont ensuite converties et mariées de force.
En plus des chrétiens, il y a eu en mai 2013 un véritable pogrom où les islamistes ont assassiné d’autres musulmans chiites qui priaient. Le but est de fomenter une guerre civile et confessionnelle.

Morsi et sa mafia ont délibérément laissé des djihadistes de AQMI et de HAMAS investir le Sinai, pour servir de force de soutient si il devait être renversé, et puis de permettre une solution du conflit Israel/Palestine en installant les palestiniens dans les Sinai.

A cet effet, ils ont introduit dans la constitution (aujourd’hui abolie) un article permettant au président de VENDRE tel partie du territoire national qu’il voudra à qui il voudra, y compris une puissance étrangère … engrois, un article légalisant la haute trahison.

Ajoutons à cela que depuis la prise de fonction de Morsi, les Islamistes faisaient régner la terreur : un couple de jeunes amoureux assassinés en pleine rue, parce que la charia interdit à des jeunes de sortir ensemble, une gamine en école primaire, sans voile tondue en classe pas la maîtresse d’école, et tous les jours des incident de ce genre.

Morsi a nommé comme gouverneur de la région touristique de Louxor un membre d’une association terroriste qui avait assassiné 75 touristes devant le temple de Hatshepsout.

Pour manipuler les médias, Morsi a envoyé ses nervis assiéger les studios des chaînes de télévision et menacé les journalistes.

Il y a eu, en une seule année, plus de journalistes inquiétés par le procureur servile des islamistes que tous les journalistes convoqués en justice depuis que le journalisme existe en Egypte.

Pour que la Haute Cour Constitutionnelle ne puisse pas statuer sur la légalité du mandat que Morsi a obtenu par la fraude, il a encore envoyé ses nervis assiéger la Cour, et fait passer une loi abaissant l’âge de la retraite des juges, pour se débarrasser des juges de cette cour.

<<<< citation de Alexandre Buccianti

Dès son investiture le 30 juin, le président Morsi a temporisé avec la gauche et les révolutionnaires à qui il a promis une participation au pouvoir. Mais les déceptions sont vite arrivées. Quand il s’est agi de former le gouvernement, le président a préféré recourir à des hommes de l’ancien régime qu’aux révolutionnaires et à la gauche. Il n’a pas non plus tenu parole en ce qui concerne le remaniement de l’Assemblée constituante dominée par les islamistes. Malgré les plaintes des modernistes, la constituante est allée de l’avant dans un projet de Constitution qui ouvrait la voie à l’établissement d’un Etat où religion et politique étaient intimement liées.
Coup de force
C’est à ce moment que les divergences éclatent au grand jour. Libéraux, révolutionnaires, gauche et Eglises d’Egypte décident de se rebeller en boycottant la constituante. Mais au lieu de marquer une pause et de chercher le compromis, l’Assemblée accélère ses travaux. La constituante, déjà dissoute une première fois par la justice, est menacée d’invalidation par la Haute Cour constitutionnelle le 2 décembre. Pour prévenir une telle décision, Mohamed Morsi, qui a déjà vu son Assemblée du peuple invalidée par la même Cour, décide le coup de force. Le 22 novembre il annonce un « décret constitutionnel » rendant la constituante et le Sénat, dominé à plus de 80% par les islamistes, intouchables par toute décision de justice. Il profite du décret pour nommer un nouveau procureur général, immuniser toutes ses décisions, passées et à venir, contre la justice et s’octroyer de très larges pouvoirs lui permettant d’adopter « toute mesure nécessaire » s’il estime la nation menacée.
La confrontation est maintenant ouverte et les forces non islamistes s’élèvent contre le diktat. Le président justifie sa décision par une nébuleuse conspiration qui serait ourdie contre la révolution de janvier par les moubarakiens et leurs alliés de l’opposition. Une manifestation monstre place Tahrir ne semblent pas l’impressionner puisqu’il va encore plus loin. Il fait voter les 234 articles du projet de Constitution en moins 24 heures. Il rajoute même en addenda la loi électorale pour les prochaines législatives.

>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>   fin de citation


Morsi a nommé un ministre de la culture qui, dès sa prise de fonction, fermé l’Opéra du Caire, interdit la danse et imposé des séries télévisées « sans actrices ».

Chute du tourisme,
Assassinat de la culture,
L’économie ce n’est pas mieux : Les réserves de devises sont tombées au-dessous du minimum critique, et le gouverneur de la banque centrale a donné sa démission.
Le chômage a augmenté de 30% en une année.
Les prix ont augmenté de 40%
Le cours de la livre égyptienne est passé de 1Euro pour 7 Livres à un Euro pour 13 Livres.

Le peuple, qui est la source de la légitimité démocratique n’a pas accepté de vivre 3 ans de plus sous ce régime criminel pour respecter une échéance électorale qui serait évidemment truquée et falsifiée comme la précédente.
Alors, le peuple a imposé sa volonté.

Aux mécontents et autres donneurs de leçons, je leur répondrai en paraphrasant Aimé Césaire « Le peuple Egyptien, il vous emmerde »

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