lundi 20 janvier 2014

Référendum Consritutionnel En Egypte - Un Article de Ghada El Wakil

Et ..VLAN !!!
• Par Ghada El-Wakil
Nanananère ! Un référendum à 98% de "Oui" !! Un 95% qui gêne! Peut être même un 97% . Ou 98 % .
Il y en a qui ont fait des crises cardiaques à Washington.
Et dans le Golfe (arabique ou persique, qu'est-ce qu'on s'en fiche), ils sont restés bouche bée !
Vous savez, le tout petit petit pays minuscule de rien du tout , insignifiant, aux émirs assoiffés de popularité, et aux sous-sol rempli de gaz. Un état frère.
Là-bas aussi, il gêne, le référendum.
Eh bien, tant mieux s'il gêne !
Bien sûr qu'il gêne !
Les journalistes, les reporters, les speakers, les délégués, les correspondants, les envoyés spéciaux, les fouteurs de zizanie, les coureurs de jupons ""golfiques "",... tous sont perplexes.
Que faire maintenant ?
Comment continuer à mentir ?
Les éditos des ténors, surtout outre Atlantique, s'affligent, s'énervent, bourdonnent et frissonnent.
Les plumes se tordent. Les plumes se cassent. Les plumes s'envolent. Les titres , les manchettes et les " à la une " deviennent plus agressives que jamais .
Les grands journaux d'outre Atlantique, et ceux du vieux continent ont du mal à suivre .
Les télés à trois consonnes sont affolées ..
Que diffuser ?
La grandeur et la détermination des Égyptiens ? Visibles à l'œil nu?
.. Celles qu'ils ont reniées depuis bientôt trois ans (pour soutenir un ordre mondial douteux, en s'associant à des organisations terroristes) ??. Cette grandeur, et cette détermination d'un peuple millénaire et authentique, leur échappent. Leur font tourner la tête !
Vous croyez sincèrement, que vos propres lecteurs, et vos propres audiences, ....vous savez, ceux qui paient votre bifteck, et vos vacances all-inclusive aux Caraïbes, vous croient ?
Vous les prenez pour des imbéciles ?
Jusqu'à quand mentirez-vous ?
Vous là-bas au loin, en Europe, ou aux États-Unis ? Les Égyptiens ont voté oui au référendum sur la nouvelle Constitution.
Que cela vous déplaise. Ici, on s'en fiche. Ici, c'est l'Égypte. La grande Égypte. Celle qui vous rend fous de rage. Celle qui écrit l'histoire.
L'Histoire que nous, les Egyptiens, voulons. Celle que nous soutenons. Celle pour laquelle nous nous battons.
J'aimerais bien vous y voir, vous, là-bas au loin, faire face au terrorisme armé, tous les jours, à tout coin de rue.
J'aimerais bien vous y voir, vous, là-bas au loin, voir votre vie chavirer, et votre pays colonisé par une horde de fous, qui envoie ses assassins vous traquer. J'aimerais bien vous y voir, vous, là-bas, au loin, voir toutes vos femmes traitées de prostituées, et de femmes objets, officiellement dans vos parlements.
J'aimerais bien vous y voir, vous, là-bas, au loin, voir votre économie sombrer en dessous de zéro en quelques mois .
J'aimerais bien vous y voir, vous, là-bas, au loin, être privés de toutes vos libertés, à commencer par celle de l'expression .
Alors ,...... battus, déjoués, dévoilés, prouvés menteurs ou ignares (ou les deux, si vous me le demandez ) .. Les ténors des médias étrangers lancent leur ultime défense.
Ils se déchaînent .. Et mentent de plus belle.
" Le peuple Égyptien profondément divisé avant le référendum " ...
Ça ! Ça m'a fait rire ! Quelle division ?
Le peuple Égyptien est uni. Plus uni que jamais. Et votre soutien aux terroristes vous rebondira, en plein dans la figure.
Les Égyptiens surmonteront toutes les crises, tous les obstacles.
Ils reprennent les commandes de leur pays.
Ils sont déterminés à voir renaître leur belle Égypte.
Alors, vous, là-bas, au loin, accrochés à vos portables, constipés derrière vos ordis, ignorant tout, mais absolument tout, de la détermination des Égyptiens ... Je vous plains !
Vous avez déjà perdu.
Vous avez perdu votre crédibilité,.. Votre professionnalisme, Et bien sûr .......Votre audience.
Car dans un monde, où les peuples se joignent par les ondes et les réseaux .. Vous, et vos agendas douteux, n'avez plus aucune chance.
Les Egyptiens ont dit OUI à leur nouvelle Constitution .
Les Égyptiens vous tirent la Langue , ..
À vous, les chaînes à trois consonnes.( et celles à quatre aussi ) .
À vous, les journaux et les radios et les blogs.
Nous avons TOUS dit OUI à notre Constitution .
NOTRE CONSTITUTION !!
Et... VLAN!!
Ils sont fous ces Égyptiens !!
 — with Ghada El-Wakil.

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=486332724809527&set=a.287261048050030.61249.100002984124712&type=1&relevant_count=1

jeudi 16 janvier 2014

Le Référendum Constitutionnel en Egypte, Dernier Clou dans le Cercueil de l’Islam Politique, Signe l’Echec du Projet Occidental du Grand Moyen Orient.


Le Référendum Constitutionnel en Egypte, Dernier Clou dans le Cercueil de l’Islam Politique, Signe l’Echec du Projet Occidental du Grand Moyen Orient.   

Tarek EZZAT

Ce n’était pas un référendum. C’était un plébiscite. Une grande fête populaire.

Un vote organisé sous les yeux d’observateurs nationaux et internationaux. Un oui franc, massif, et clair. Une claque pour ceux qui espéraient voir le peuple Egyptien incapable de choisir son destin.

Le nombre de ‘Oui’ a été supérieur au nombre total de votants lors du référendum de 2012 sur la constitution réactionnaire des frères musulmans, imposée par la fraude massive et la menace des chrétiens et des femmes pour les empêcher de se rendre aux bureaux de vote




Des filles d'attente interminables

Le peuple s’est déplacé en masse. Hommes, femmes, handicapés, jeunes, vieux, musulmans ou chrétiens. Tous se sont mobilisés pour voter. Tous étaient conscients que leur participation était le dernier clou dans le cercueil du gouvernement mafieux des frères musulmans qu’ils ont dû subir pendant un an, pendant lequel M. Mohamed Morsi était au pouvoir.





Les femmes et les chrétiens, espoir de l'Egypte qui a renversé la table


Le peuple était conscient que son vote massif pour adopter la nouvelle constitution signifiait à l’occident que son projet de remodelage du moyen orient avait échoué. Que l’Egypte ne plierai ni devant les sanctions des Etats Unis, qui avaient décidé de geler leur aide économique et militaire, ni devant les troubles organisés par les milices mafieuses des Frères Musulmans (appelés ici les Ikhwans) qui ont tenté de saboter le référendum en organisant des attentats, comme à Mansoura, où dans les camus universitaires.

La réponse du peuple aux intimidations et aux menaces était claire. A Sohag, un groupuscule armé a tiré sur les files d’attente des votants. Quatre morts et plusieurs blessés. Une heure après l’attentat, le nombre de votants dans les files d’attente avait doublé.

Le peuple a ainsi fait dérailler les projets occidentaux, avec les Etats Unis en tête. Ce rejet de l’occident a germé avec les déclarations des responsables politiques des Etats Unis et d’Europe, à commencer par Madame Michèle Alliot-Marie, ministre des affaires étrangères de la France dans le gouvernement droitier de droite de Sarkozy, qui avait proposé « d’envoyer des gendarmes français expérimentés » mater la révolution tunisienne. Son discours irresponsable devant l’Assemblée Nationale Française a été entendu aussi en Egypte, où la révolution couvait, mais n’avait pas encore éclaté. Les Egyptiens avaient bien retenu que la France agissait pour le compte des Etats Unis et des régimes réactionnaires du Qatar et des dictatures de leurs comparses Frères Musulmans dans la région.

Après la chute du président Hosni Moubarak, en février 2011, il était clair aux yeux des Egyptiens que l’occident se rangeait du côté de la mafia islamiste et de ses milices armées. Ainsi, ni les Etats Unis, ni l’Europe n’ont condamné les crimes odieux des milices ikhwans qui jouissaient d’une impunité totale, puisque M. Mohammed Morsi avait pris la précaution de violer la constitution en désignant lui-même un procureur général à sa botte.

Ces crimes confessionnels et racistes sont nombreux. Des enfants froidement jetés du toit d’un immeuble à Alexandrie, pour avoir critiqué Morsi à haute voix dans la rue. Une fillette de 10 ans, atteinte d’une balle en plein cœur à la sortie de la messe. Une jeune femme, lardée de plus de 120 coups de couteau pour avoir affiché le logo de l’opposition sur le pare-brise de sa voiture.

Encouragés par les crimes contre des personnes isolées et sans défense, les ikhwans ont voulu faire mieux : Des crimes de masse. Un incendie, accompagné de tirs aveugles à la kalshnikov organisé contre le siège de la papauté orthodoxe d’Egypte, ou de nombreux chrétiens trouvèrent la mort. Un pogrom de musulmans Chiites, qui priaient chez eux, suivi d’une virée macabre avec leurs corps ensanglantés trainés par une voiture, dans les rues du Caire.

Ces crimes, ni les gouvernent occidentaux ni les organisations humanitaires ou se réclamant des droits de l’homme ne les ont condamnés ou seulement critiqués.

Excédés par ces souffrances, une économie en chute libre, une décadence sociale et morale généralisée, des jeunes se sont mobilisés. Ils ont créé le mouvement « Tamarrod » (Rébellion) qui a recueilli plus de 22millions de signatures pour réclamer le départ de M. Mohammed Morsi et l’organisation d’élections présidentielles anticipées.

Mais M. Mohammed Morsi, pensant que le soutient de l’occident le maintiendrait au pouvoir, a sous-estimé la force et la volonté du peuple Egyptiens. Le 30 juin 2013, lors d’une première manifestation monstre, plus de 22 millions d’Egyptiens sont descendu réclamer le départ du président corrompu. Le 3 juillet 2013, le Général al Sissi, entouré des dignitaires religieux de toutes les confessions d’Egypte, soutenu par l’opposition et par l’unanimité de l’état-major de l’armée a annoncé l’arrestation de M. Mohammed Morsi.

Les ikhwans, qui se croyaient majoritaires dans le pays, ont fait le choix de la violence. Plus de soixante églises incendiées, ainsi que quelques orphelinats et écoles gérés par des chrétiens. Des attentats aveugles. Comme le faisaient les nazis avec les juifs, des maison et commerces de chrétiens étaient marqués d’une croix pendant la nuit, pour être incendiés le lendemain. Des assassinats d’opposants. Une tentative d’imposer la terreur et d’imposer la loi de la jungle.

La réponse des services de sécurité a été radicale. L’organisation de la confrérie Islamiste a été décapitée. Plus de trois milles de ses dirigeants, miliciens et militants sont aujourd’hui aux arrêts, et doivent faire face à de nombreux procès d’intelligence avec des puissances étrangères, et d’atteinte à la sécurité de l’Etat, ce qui conduira probablement certains d’entre eux à la potence.

Aujourd’hui, les agents de l’occident et ses cellules actives ou dormantes sont gravement atteinte. Et, face aux procureurs, ils se dénoncent entre eux, ce qui élargi l’étendue du coup de filet des services de sécurité intérieure.

Le but avéré de cette vague terroriste n’était pas de restaurer le pouvoir du président déchu, mais de poursuivre l’objectif des Etats Unis et de leurs agents Européens : Détruire l’Etat Egyptien en détruisant ses institutions et ses ressources, et en épuisant son armée et sa police dans des combats intérieurs.

En effet, les USA et l’Europe n’ont plus les moyens de faire la guerre partout, pour assurer les intérêts du fascisme financier des compradores qui les dirigent. Provoquer des guerres civiles est aujourd’hui l’ultime recours d’un capitalisme néo libéral agonisant.

Si l’occident a été capable de mener des guerres d’agression contre des Etats faibles ou faillis, comme en Libye, ou en Afrique. Mais il s’est cassé les dents sur la Syrie, et il ne lui en reste plus pour menacer l’Egypte.

Le Peuple Egyptien a bien compris les manœuvres de l’occident qui se tramaient contre lui. Les visites répétées de Catherine Ashton, de John Kerry n’étaient pas des visites de courtoisie. Mais des ingérences et des pressions pour faire relâcher la pression. Surtout, pour obtenir la libération de M. Mohammed Morsi et des dirigeants de la confrérie, qui savent beaucoup de choses, et qui risque de trop parler mors de leurs procès.

La diplomatie occidentale a fait du zèle. Le ministre des affaires étrangères allemand s’est fendu de déclarations provocantes, pensant que le gouvernement de l’Egypte était comme celui de la France, à sa botte.

Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangère s’est employé à son tour à cette mascarade. Après s’être fait ridiculisé avec le dossier Syrien, il s’est illustré avec celui de l’Egypte.

Le résultat de ces ingérences amicales et sympathiques est que lors des manifestations, le peuple brandissait les portraits de Nasser, Sissi, … et Vladimir Poutine. Merci Monsieur Fabius d’avoir permis à l’Egypte de retrouver la Russie, son allié de toujours, qui avait défendu l’Egypte contre l’agression de Suez, fomentée par le parti socialiste français, et menacé d’utiliser l’arme nucléaire si l’agression ne cessait pas dans les 48 heures.

Mais les socialistes français ont la mémoire courte, quand il s’agit de jouer les gros bras pour faire plaisir aux néo conservateurs américains.

Voilà la portée réelle du référendum sur la constitution. Le dernier clou dans le cercueil de l’islam politique. Enterré en Egypte, et agonisant dans tout le moyen orient, y compris en Turquie.

Ce coup fatal porté aux agents de l’occident dans la région signe l’échec du projet américain du grand moyen orient, et contraint l’occident à revoir tous ses plans.

Et voilà pourquoi les Egyptiens ont fait la fête. Une fête de la victoire. Une fête de la libération. Ils ont écrasé l’obscurantisme et le fascisme religieux. Contrairement à l’occident, et surtout la France, qui quémande l’argent du Qatar en lui cédant ses richesses nationales les unes après les autres, l’Egypte a mis un terme à son influence et mis en évidence l’impotence de son gouvernement corrompu, qui réduit en esclavage les étrangers qui y travaillent sous le regard bienveillant de l’occident et de la France qui se gargarise d’être le pays‑des‑droits‑de‑l‑homme.  




Des jeunes mariés ont commencé à fêter leur union au bureau de vote


Après avoie voté, elle danse de joie



Trop âgés pour danser, ils sont restés pour participer



Ainsi, on a vu des femmes danser de joie devant les bureaux de votes et la foule entonner des chants à la gloire de l’Egypte, de son peuple, et surtout de son armée. Ceux qui avaient voté ne voulaient plus partir, ils ne voulaient pas se séparer. Ils étaient là, ensembles, pour fêter leur victoire. Peut être surpris par la force de leur union.


C'est l'armée qui a libéré le peuple. Et le peuple a été reconnaissant


Une grand-mère manifeste sa gratitude



Ce n’était pas un référendum. C’était une explosion de de joie, de fraternité. La célébration d’un peuple qui a retrouvé son unité, sa liberté, et sa dignité.