samedi 21 juillet 2018

Va-t-on laisser Macron et son parti détruire la France ?


Va-t-on laisser Macron et son parti détruire la France ?

Tarek EZZAT

On le sait maintenant, et on en apprend encore tous les jours. Macron n’est pas un président légitime. Il a été élu par défaut suite à des élections dont l’organisation a été truquée et dont le financement était illégal. Aucune règle de droit ou de morale n’autorise un escroc à gouverner la France.

Mais ce n’est pas tout.

Dès son investiture, et avec ses soutiens financiers et politiques, il a entrepris une vaste entreprise de démolition de la République et conduit une véritable guerre de classe contre le peuple.
Tout y passe : La loi travail, les retraites, les EPHAD, les allocations sociales, l’enseignement scolaire, l’accès aux universités, les hôpitaux, les vaccins obligatoires, le saccage de la nature ou la sécurité sociale, pour ne citer que ceux-là.

La liste des privatisations envisagées s’allonge ; SNCF, barrages, aéroports, Française des jeux.
L’argent public est dilapidé entre cadeaux aux actionnaires du CAC40 et aux projets inutiles comme le remplacement des panneaux de limitation de vitesse (probablement pour donner de l’argent à des amis entrepreneurs)

Notre patrimoine national ne se limite pas seulement aux industries et aux monuments. Il comprend aussi les acquis sociaux obtenus de haute lutte par nos anciens. Le droit de savoir est bafoué par des lois liberticides sur le secret des affaires et l’interdiction des prétendus fake news.

Tout cela est accompagné, soutenu, par une répression policière d’une violence sans précédent. Il s’avère que Macron a engagé une mafia de nervis chargés de tabasser les manifestant, infiltrer les mouvements de protestation, en se faisant en plus passer pour des fonctionnaires de police, et ternir ainsi l’image d’un service public qui assure la protection des citoyens.




Les Français ont réagi. Mais ces réactions se sont avérées insuffisantes. Les cheminots ont subi de lourdes pertes de revenus, mais le projet est maintenu. Toutes les protestations, grèves, pétitions ou critiques sont superbement ignorées.



 
Quel sera l’état de la France dans quatre ans si on laisse Macron poursuivre sa politique destructrice ?
Deux mesures s’imposent d’urgence.
1             Poser des obstacles aux privatisations.
2             Appeler à la désobéissance civile jusqu’à l’organisation d’élections législatives anticipées.


Les obstacles à aux privatisations

Il suffira à la gauche de déclarer dès aujourd’hui, que toute entreprise privatisée entièrement ou partiellement sera immédiatement nationalisée, et que les indemnités aux actionnaires ne dépasseront pas le prix payé pour leurs acquisitions, diminué des dividendes perçus par les actions privatisées.
Et si entre-temps l’entreprise a perdu de la valeur du fait de sa mauvaise gestion, l’indemnité sera celle du prix du marché diminué du montant de la parte en valeur du capital.

Ainsi, l’acquéreur potentiel sera assuré qu’au mieux, il ne gagnerait pas un centime sur son investissement si la gauche venait au pouvoir.

Voilà qui donnera à réfléchir à tout vautour tenté par l’aventure de l’invertissent en entreprises privatisées.

La désobéissance civile.

On voit déjà partout des slogans du genre « on ne lâche rien », « on ira jusqu’au bout », et autres proclamations semblables. Mais il s’agit de mouvements isolés.

Il faut faire converger ces mouvements.

La première étape consiste à lancer un appel public à la désobéissance civile jusqu’à l’organisation d’élections législatives anticipées.

La deuxième étape sera de contrer la résistance à ce mouvement populaire.

Car, bien entendu, il faut s’attendre à des levées de boucliers contre cette décision. Mais l’essence de la lutte sociale est justement de s’opposer à ceux qui tenteront de saboter ce mouvement.

L’opposition à cet appel viendra de trois directions.

La première sera celle des parasites qui profitent du système Macron. Ceux-là sont les vrais assistés sociaux, exonérés de charges, exonérés d’impôts, à qui on accorde en plus des largesses sans limites.
Il faut les dénoncer comme étant non seulement des assistés, mais des parasites. 

La deuxième sera celle des larbins du régime : les syndicats de jaunes, briseurs de grèves, qui se prétendent pour la négociation et le compromis, les soi-disant experts en tout et bons à rien qu’on voit à longueur de journée sur les chaînes publiques ou privées, de France2 à BVM-TV.
Il faut dénoncer ceux-là pour ce qu’ils sont ; des larbins au service de leurs maîtres.

La troisième sera de la droite et de l’extrême droite. J’inclus dans ces droites les pseudo-socialistes à la sauce Hollande ou Valls.

Il suffira, en ce qui les concerne de rappeler à leur bon souvenir la longue liste de compromissions morales et casseroles judiciaires qu’ils trainent bruyamment.

La désobéissance civile pourra se manifester de plusieurs manières. Refus de payer les autoroutes, refus de faire payer les billets de transport, refus de servir les voitures de police ou autres voitures officielles aux stations d’essence, couper le courant électrique aux bâtiments administratifs (mairies d’opposition, assemblée nationale, sénat, présidence de la république, commissariats,)

Cette désobéissance pourra aussi s’accompagner de grèves du zèle partout où cela sera possible. Ces grèves pourront viser, par exemple, les procédures de radiation des chômeurs, la facturation des services publics aux usagers, ou la présence de greffiers à certaines audiences de justice.

L’intérêt de la grève du zèle est que les travailleurs usant de cette stratégie ne peuvent se voir amputer de leur salaire. Ces grèves feront dérailler tous les projets de gouvernement.

Les idées ne manquent pas, l’ingéniosité populaire saura quelles mesures prendre.

Si la gauche, la vraie, décide d’adopter cette option, le gouvernement Macron ne tiendra pas longtemps.

Je crois que l’état d’esprit général des Français est disposé à suivre un tel mouvement.