mercredi 12 octobre 2016

Dans les médias et à Sciences Po, un escroc assure la propagande de DAESH et autres terroristes





Dans les médias et à Sciences Po,
un escroc assure la propagande de DAESH et autres terroristes


Tarek EZZAT

Cette semaine, voilà que Nicolas Tenzer nous abreuve de dénonciations houleuses des "crimes de guerre de Poutine", qui de simple complice de "Bashar qui bombarde son peuple" est devenu lui-même le criminel en chef, responsable de la mort de "milliers de civils" assiégés à Alep et victimes d’une "guerre d’extermination" menée par ces nouveaux barbares que sont les Russes et les Syriens.

Dans la presse et à la télévision, notamment "Le Monde[1]", "Libération[2]" et "I-télé[3]", Nicolas Tenzer se présente comme enseignant à Sciences Po.

Il omet cependant de mentionner qu’il est membre du directoire de l’institut Aspen. Parmi ce beau monde, on trouve aussi Madeleine Albright , et Condoleezza Rice.

Madeleine Albright  avait déclaré publiquement que "Tuer 500.000 enfants irakiens est un prix qui en valait le coup"[4]… et Condoleezza Rice, était ministre de George W. Bush, qui a organisé le paiement du « prix qui en valait le coup", avec Colin Powell, qui a convaincu le monde de l’existence d’armes de destruction massive en Irak en agitant une fiole de poudre de perlin pinpin au conseil de sécurité de l’ONU. Ces grands défenseurs des droits de l’homme ont provoqué la mort de plus de 1 300 000 irakiens, sans compter les victimes des autres agressions des Etats Unis contre d’autres peuples.

Ainsi, Nicolas Tenzer, qui a l’impudence de dénoncer les prétendus crimes de guerre de Poutine est l’agent et le collaborateur des plus odieux criminels de l’impérialisme américain au profit duquel il tente de vassaliser la France.

Bien entendu, si ces relations inavouables avaient été révélées, le discours de Nicolas Tenzer aurait perdu toute crédibilité.
Mais les médias français sont complices de cette escroquerie, parce que ces informations qui concernent Nicolas Tenzer sont accessibles publiquement sur le site de Wikipédia.

Le titre de l’article du journal "Le Monde" est "Se positionner face à Vladimir Poutine est déterminant pour l’affirmation de nos valeurs". Tout un programme. Mais la plus élémentaire des valeurs est d’être honnête, et ne pas se faire passer pour ce qu’on n’est pas. Nicolas Tenzer n’est pas enseignant à Sciences Po, il est un vulgaire propagandiste de la droite américaine la plus réactionnaire.

D’ailleurs, dans l’émission de I-Télé, Jacques Myard, député-maire de Maisons-Laffitte ne s’est pas trompé, en lui lançant "Je ne savais pas que Gorge Bush avait repris du service".

Bruno Guigue avait publié une liste des charlatans de la révolution syrienne, chargé de l’enfumage médiatique et des incantations antirusses. Ceux-ci sont apparemment grillés, puisqu’on ne les entend plus ou presque, mais de vrais escrocs sont là pour rendre la relève.

Il est urgent de forcer les émissions complaisantes des médias à la solde de l’impérialisme de révéler les réalités des liens de leurs invités avec les centres de pouvoir locaux et étrangers, et les organisations d’influence qui tentent de manipuler l’opinion.

Et il est encore plus urgent d’écarter des charlatans et des escrocs comme Nicolas Tenzer ou Jean-Pierre Filiu de l’enseignement.

Ce ne sont pas des enseignants, mais des professionnels de l’intox.




Les amis de Nicolas Tenzer à l’œuvre




[1] http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/07/06/se-positionner-face-a-vladimir-poutine-est-determinant-pour-l-affirmation-de-nos-valeurs_4964909_3232.html
[2] http://www.liberation.fr/debats/2016/10/03/la-guerre-d-extermination-en-syrie-et-la-fin-du-sens-commun_1519313
[3] I-Télé, ‘le grand décryptage’, 11/10/2016.
[4] http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/madeleine-albright-tuer-500-000-40192