Va-t-on laisser Macron et son parti détruire la France ?
Tarek EZZAT
On le sait maintenant, et on en apprend
encore tous les jours. Macron n’est pas un président légitime. Il a été élu par
défaut suite à des élections dont l’organisation a été truquée et dont le
financement était illégal. Aucune règle de droit ou de morale n’autorise un
escroc à gouverner la France.
Mais ce n’est pas tout.
Dès son investiture, et avec ses
soutiens financiers et politiques, il a entrepris une vaste entreprise de
démolition de la République et conduit une véritable guerre de classe contre le
peuple.
Tout y passe : La loi
travail, les retraites, les EPHAD, les allocations sociales, l’enseignement
scolaire, l’accès aux universités, les hôpitaux, les vaccins obligatoires, le
saccage de la nature ou la sécurité sociale, pour ne citer que ceux-là.
La liste des privatisations
envisagées s’allonge ; SNCF, barrages, aéroports, Française des jeux.
L’argent public est dilapidé
entre cadeaux aux actionnaires du CAC40 et aux projets inutiles comme le
remplacement des panneaux de limitation de vitesse (probablement pour donner de
l’argent à des amis entrepreneurs)
Notre patrimoine national ne se
limite pas seulement aux industries et aux monuments. Il comprend aussi les
acquis sociaux obtenus de haute lutte par nos anciens. Le droit de savoir est
bafoué par des lois liberticides sur le secret des affaires et l’interdiction
des prétendus fake news.
Tout cela est accompagné,
soutenu, par une répression policière d’une violence sans précédent. Il s’avère
que Macron a engagé une mafia de nervis chargés de tabasser les manifestant,
infiltrer les mouvements de protestation, en se faisant en plus passer pour des
fonctionnaires de police, et ternir ainsi l’image d’un service public qui
assure la protection des citoyens.
Les Français ont réagi. Mais ces
réactions se sont avérées insuffisantes. Les cheminots ont subi de lourdes
pertes de revenus, mais le projet est maintenu. Toutes les protestations,
grèves, pétitions ou critiques sont superbement ignorées.
Quel sera l’état de la France
dans quatre ans si on laisse Macron poursuivre sa politique destructrice ?
Deux mesures s’imposent
d’urgence.
1 Poser
des obstacles aux privatisations.
2 Appeler
à la désobéissance civile jusqu’à l’organisation d’élections législatives anticipées.
Les obstacles à aux privatisations
Il suffira à la gauche de
déclarer dès aujourd’hui, que toute entreprise privatisée entièrement ou
partiellement sera immédiatement nationalisée, et que les indemnités aux
actionnaires ne dépasseront pas le prix payé pour leurs acquisitions, diminué
des dividendes perçus par les actions privatisées.
Et si entre-temps l’entreprise a
perdu de la valeur du fait de sa mauvaise gestion, l’indemnité sera celle du
prix du marché diminué du montant de la parte en valeur du capital.
Ainsi, l’acquéreur potentiel sera
assuré qu’au mieux, il ne gagnerait pas un centime sur son investissement si la
gauche venait au pouvoir.
Voilà qui donnera à réfléchir à
tout vautour tenté par l’aventure de l’invertissent en entreprises privatisées.
La désobéissance civile.
On voit déjà partout des slogans
du genre « on ne lâche rien », « on ira jusqu’au bout », et
autres proclamations semblables. Mais il s’agit de mouvements isolés.
Il faut faire converger ces
mouvements.
La première étape consiste à
lancer un appel public à la désobéissance civile jusqu’à l’organisation
d’élections législatives anticipées.
La deuxième étape sera de contrer
la résistance à ce mouvement populaire.
Car, bien entendu, il faut
s’attendre à des levées de boucliers contre cette décision. Mais l’essence de
la lutte sociale est justement de s’opposer à ceux qui tenteront de saboter ce
mouvement.
L’opposition à cet appel viendra de trois directions.
La première sera celle des
parasites qui profitent du système Macron. Ceux-là sont les vrais assistés
sociaux, exonérés de charges, exonérés d’impôts, à qui on accorde en plus des
largesses sans limites.
Il faut les dénoncer comme étant
non seulement des assistés, mais des parasites.
La deuxième sera celle des
larbins du régime : les syndicats de jaunes, briseurs de grèves, qui se
prétendent pour la négociation et le compromis, les soi-disant experts en tout
et bons à rien qu’on voit à longueur de journée sur les chaînes publiques ou
privées, de France2 à BVM-TV.
Il faut dénoncer ceux-là pour ce
qu’ils sont ; des larbins au service de leurs maîtres.
La troisième sera de la
droite et de l’extrême droite. J’inclus dans ces droites les pseudo-socialistes
à la sauce Hollande ou Valls.
Il suffira, en ce qui les concerne
de rappeler à leur bon souvenir la longue liste de compromissions morales et
casseroles judiciaires qu’ils trainent bruyamment.
La désobéissance civile pourra se
manifester de plusieurs manières. Refus de payer les autoroutes, refus de faire
payer les billets de transport, refus de servir les voitures de police ou
autres voitures officielles aux stations d’essence, couper le courant
électrique aux bâtiments administratifs (mairies d’opposition, assemblée
nationale, sénat, présidence de la république, commissariats,)
Cette désobéissance pourra aussi
s’accompagner de grèves du zèle partout où cela sera possible. Ces grèves
pourront viser, par exemple, les procédures de radiation des chômeurs, la
facturation des services publics aux usagers, ou la présence de greffiers à
certaines audiences de justice.
L’intérêt de la grève du zèle est
que les travailleurs usant de cette stratégie ne peuvent se voir amputer de
leur salaire. Ces grèves feront dérailler tous les projets de gouvernement.
Les idées ne manquent pas,
l’ingéniosité populaire saura quelles mesures prendre.
Si la gauche, la vraie, décide
d’adopter cette option, le gouvernement Macron ne tiendra pas longtemps.
Je crois que l’état d’esprit
général des Français est disposé à suivre un tel mouvement.
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