A propos des condamnations à mort d’islamistes en Egypte
Tarek EZZAT
Ceux qui critiquent la condamnation à mort des islamistes
peuvent peut être dire que le procès a été précipité, que l'instruction a été
bâclée...
Je ne sais pas dans quelles conditions l'instruction a eu
lieu.
Mais il y a deux points importants à signaler :
1/ Les condamnés sont des criminels qui ne méritent aucune
compassion. Ceux qui s'apitoient sur leur sort pourront regarder les nombreuses
photos et vidéos où on les voit assassiner, brûler, torturer en criant
"allahu akbar". La plupart des photos et vidéos sont d'ailleurs
postées par les mêmes criminels, qui se vantent de leurs crimes.
Armes saisies chez les condamnés
Une église incendiée, parmi plus de 60 autres dans le pays
Ce n'est pas la première fois que des innocents sont
assassinés. Surtout les chrétiens. Et surtout les femmes. La méthode préférée
des criminels est de les larder de coups de couteaux.
Comment
Mary Sameh George a été assassinée, à coups de couteaux
2/ La peine de mort, dans certaines conditions n'est ni
illégale ni contraire aux conventions de protection des droits de l'homme.
Il ne faut pas oublier que l'Egypte fait face à une insurrection
fasciste, et est en état de guerre intérieure.
Dans ces conditions, même la Convention Européenne des
Droits de l'Homme (CEDH) autorise le pouvoir chargé de maintenir l'ordre à
infliger la peine de mort.
Je copie ici les articles 2 et 15 de la CEDH, en mettant
entre chevrons <<<...>>> les paragraphes significatifs.
Je m'étonne que personne ne songe à mettre en avant cette
considération juridique que personne ne pourrait critiquer.
Article 2 – Droit à la vie
Le droit de toute
personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à
quiconque intentionnellement, sauf en exécution d'une sentence capitale
prononcée par un tribunal au cas où le délit est puni de cette peine par la
loi.
<<< La
mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les
cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument nécessaire :
pour assurer
la défense de toute personne contre la violence illégale ;
pour effectuer
une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne
régulièrement détenue ;
pour réprimer,
conformément à la loi, une émeute ou une insurrection. >>>
Article 15 – Dérogation en cas d'état d'urgence
En cas de guerre
ou en cas d'autre danger public menaçant la vie de la nation, toute Haute
Partie contractante peut prendre des mesures dérogeant aux obligations prévues
par la présente Convention, dans la stricte mesure où la situation l'exige et à
la condition que ces mesures ne soient pas en contradiction avec les autres
obligations découlant du droit international.
La disposition
précédente n'autorise aucune dérogation à l'article 2, <<<sauf pour le
cas de décès résultant d'actes licites de guerre, et aux articles 3, 4
(paragraphe 1) et 7. >>>
Toute Haute Partie
contractante qui exerce ce droit de dérogation tient le Secrétaire Général du
Conseil de l'Europe pleinement informé des mesures prises et des motifs qui les
ont inspirées. Elle doit également informer le Secrétaire Général du Conseil de
l'Europe de la date à laquelle ces mesures ont cessé d'être en vigueur et les dispositions
de la Convention reçoivent de nouveau pleine application.
Faut-il s'étonner que des ONG, comme AVAAZ, HRW, Amnesty
International, supposées défendre les droits de l'homme restent silencieuses
face aux crimes des mafias islamistes en Egypte et partout dans le monde ?
Faut-il s'étonner que ces ONG s'affolent et remuent ciel et
terr lorsque ces criminels sont condamnés, crient à la violation des Droits de
l'Homme et dénoncent des procès iniques, devant des tribunaux
"fantoches"?
Ni dans cas ni l'autre ne justifient le moindre étonnement.
Ces ONG ne publient pas qui sont leur donateurs, ni qui fiance leurs campagnes.
Mais la presse et les médias libres les dénoncent. On sait que les financements
viennent de la nébuleuse néo-libérale, et des néoconservateurs des USA et leurs
serviteurs zélés en occident.
Avant de nous juger, dites nous qui vous paye pour le faire.