Dans les médias et à Sciences Po,
un escroc assure la propagande de DAESH et autres terroristes
Tarek EZZAT
Cette semaine, voilà que Nicolas
Tenzer nous abreuve de dénonciations houleuses des "crimes
de guerre de Poutine", qui de simple complice de "Bashar qui bombarde son peuple"
est devenu lui-même le criminel en chef, responsable de la mort de "milliers de civils" assiégés à
Alep et victimes d’une "guerre d’extermination" menée par ces nouveaux barbares que sont les Russes et
les Syriens.
Dans la presse et à la télévision,
notamment "Le Monde[1]", "Libération[2]" et "I-télé[3]", Nicolas Tenzer se présente comme enseignant à Sciences
Po.
Il omet cependant de mentionner
qu’il est membre du directoire de l’institut Aspen. Parmi ce beau monde, on
trouve aussi Madeleine Albright ,
et Condoleezza Rice.
Madeleine Albright
avait déclaré publiquement que "Tuer 500.000 enfants irakiens est un prix qui en valait
le coup"[4]… et Condoleezza Rice, était ministre de George W. Bush, qui a
organisé le paiement du « prix qui en valait le coup",
avec Colin Powell, qui a convaincu le monde de l’existence d’armes de
destruction massive en Irak en agitant une fiole de poudre de perlin pinpin au
conseil de sécurité de l’ONU. Ces grands défenseurs des droits de l’homme ont
provoqué la mort de plus de 1 300 000 irakiens, sans compter les
victimes des autres agressions des Etats Unis contre d’autres peuples.
Ainsi, Nicolas Tenzer, qui a
l’impudence de dénoncer les prétendus crimes de guerre de Poutine est l’agent et
le collaborateur des plus odieux criminels de l’impérialisme américain au
profit duquel il tente de vassaliser la France.
Bien entendu, si ces relations inavouables
avaient été révélées, le discours de Nicolas Tenzer aurait perdu toute
crédibilité.
Mais les médias français sont
complices de cette escroquerie, parce que ces informations qui concernent
Nicolas Tenzer sont accessibles publiquement sur le site de Wikipédia.
Le titre de l’article du journal "Le Monde" est "Se positionner
face à Vladimir Poutine est déterminant pour l’affirmation de nos valeurs".
Tout un programme. Mais la plus élémentaire des valeurs est d’être honnête, et ne
pas se faire passer pour ce qu’on n’est pas. Nicolas Tenzer n’est pas
enseignant à Sciences Po, il est un vulgaire propagandiste de la droite
américaine la plus réactionnaire.
D’ailleurs, dans l’émission
de I-Télé, Jacques Myard, député-maire de Maisons-Laffitte ne s’est pas trompé,
en lui lançant "Je ne savais pas que Gorge Bush avait repris du
service".
Bruno Guigue avait publié une
liste des charlatans de la révolution syrienne, chargé de l’enfumage médiatique
et des incantations antirusses. Ceux-ci sont apparemment grillés, puisqu’on ne
les entend plus ou presque, mais de vrais escrocs sont là pour rendre la
relève.
Il est urgent de forcer les
émissions complaisantes des médias à la solde de l’impérialisme de révéler les
réalités des liens de leurs invités avec les centres de pouvoir locaux et
étrangers, et les organisations d’influence qui tentent de manipuler l’opinion.
Et il est encore plus urgent
d’écarter des charlatans et des escrocs comme Nicolas Tenzer ou Jean-Pierre
Filiu de l’enseignement.
Ce ne sont pas des enseignants,
mais des professionnels de l’intox.
Les amis de Nicolas Tenzer à l’œuvre
[1]
http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/07/06/se-positionner-face-a-vladimir-poutine-est-determinant-pour-l-affirmation-de-nos-valeurs_4964909_3232.html
[2]
http://www.liberation.fr/debats/2016/10/03/la-guerre-d-extermination-en-syrie-et-la-fin-du-sens-commun_1519313
[3]
I-Télé, ‘le grand décryptage’, 11/10/2016.
[4]
http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/madeleine-albright-tuer-500-000-40192