Tarek EZZAT
C’était ce dimanche 6 février 2016, à l’Institut Français
d’Egypte. (IFE), lors d’une conférence organisée par le centre
Le Centre d'Études et de Documentation
Économiques, Juridiques et sociales (CEDEJ), l’Institut de Recherches
pour le Développement (IRD), l’Institut Français d’Archéologie Orientale (IFAO)
et l’IFE.
Le conférencier était Jean-Pierre Filiu, présenté aux
ignares que nous sommes comme un historien du Moyen-Orient contemporain et arabisant.
Titre de la conférence : Pour une histoire Laïque du
Monde Arabe.
Tout un programme
Jean-Pierre Filiu commence donc à parler de l’histoire de la
laïcité dans le monde arabe, qui commence, selon lui, avec la campagne d’Egypte
conduite par Napoléon Bonaparte.
Rien sur la pluralité des idées et des religions ni sous les
omeyades, ni les Abbassides, et encore moins les Omeyades d’Andalousie.
Mais, au bout d’environ 30 minutes de revue chronologique de
l’histoire du Moyen Orient, Jean-Pierre Filiu se laisse emporter par son
aversion notoirement connue pour le gouvernement de Syrie, et nous explique que
c’est « l’armée de Bashar » qui a attaqué des civils innocents à
l’arme chimique.
Je ferme ma gueule.
Après, ce fut le tour des questions. Une dame dans
l’assistance lui demande si finalement la France n’a pas misé sur le mauvais
cheval, en soutenant « Al-Nosra », et que la raison pour faire chuter
le gouvernement Syrien est qu’il n’est pas inféodé à l’Occident, Que la Syrie
n’a pas de dette envers le FMI, et que ce pays a des réserves de pétrole encore
plus importantes que celles du Kuwait.
Jean-Pierre Filiu commence par prendre ça de très haut, il
ridiculise la dame en lui disant qu’apparemment elle vit sur une autre planète…
et il commence à expliquer que Bashar‑qui‑Tue‑son‑peuple a noyé dans le sang
une révolution populaire pacifique.
C’est là que je l’interromps, et que qu’une altercation qui
a eu lieu, et que je l’ai traité de menteur.
Il faut dire avant d’aller au vif du sujet, que je trouve
sujet, que je trouve extrêmement choquante la démarche du CEDEJ1].
En effet, Jean Pierre Filiu et connu pour ses positions
hostiles à la révolution égyptienne, il a récemment d’ailleurs déclaré ceci
dans un entretien ;
La réalité aujourd’hui, tragique, c’est que la dictature
égyptienne actuelle a ramené le pays à un niveau de violence inconnu depuis…
Bonaparte en 1798;
On a du mal à comprendre que le CEDEJ ait invité un soi-disant
intellectuel qui vienne nous insulter chez nous.
Je souhaite dire, amicalement mais fermement, au CEDEJ que
des intervenant de cet acabit est intolérable, et que si cette fois ci
l’affaire s’est limitée à une altercation, la suivante ira à l’incident
diplomatique.
Ces quatre instituts qui ont organisé la conférence doivent
savoir qu’on n’est pas dupe, et que les Egyptiens ne sont pas nés de la
dernière pluie, pour croire aux bobards et la propagande politique atlantiste
de la France, soi-disant socialiste.
Ces instituts dépendent du ministère français des affaires
étrangères, et qui sont probablement infestés d’espions à la solde de Laurent
Fabius, et choisi par lui, par ce que l’Egypte est un pays d’importance
stratégique.
Cela fait déjà longtemps que la diplomatie française pousse
sournoisement ses pions et agent frères musulmans en Egypte, soit en invitant
des conférenciers falsificateurs et menteurs, à l’instar de Jean-Pierre Filiu
ou Gilles Kepel.
Déjà, en Septembre dernier, j’ai eu la surprise, d’apprendre
que l’Université Française d’Egypte avaient engagé comme enseignant, M. Mahmoud
Ismail, qui a été le directeur du Centre Culturel d’Egypte à Paris, et qui
avait fait venir une horde de frères musulmans aux gros bras, menacer une
conférencière égyptienne et saboter sa conférence, et qui de ce fait a été
remercié de son poste.
Comme si, en Egypte, il n’y avait qu’un frère musulman, de
compétence plus que moyenne, pour enseigner à de jeunes étudiants en
architecture.
Avant cela, alors que le gouvernement de la révolution avait
arrêté M. Morsi et ses complices pour les faire juger, monsieur Laurent Fabius
avait cru utile d’intervenir auprès du gouvernement Egyptien pour « faire
libérer les prisonniers politiques ».
Sans oublier Alain Marsaud, député des Français à
l’étranger, et des Français en Egypte, qui a l’impudence de déclarer dans les
médias « Je me demande même si Daesh n'est pas un élément stabilisateur de la
région. Daesh est en train de créer un 'sunniteland', ce qui n'a jamais existé
parce que finalement le Moyen-Orient est en train de souffrir des accords
Sykes-Picot de 1916 ou 1917 qui avaient fait une partition inintelligente et un
peu n'importe comment du Moyen-Orient. Aujourd'hui on est en train de créer un
État sunnite et il y avait besoin d'un État sunnite. Alors, c’est sûr qu’ils le
font dans la violence, dans l'exagération [sic], dans ce que certains
appellent la barbarie mais le terme est utilisé n'importe comment. Mais je
crois effectivement que nous avons besoin de cet État sunnite dans cette
région. Et le problème c’est que les populations adhèrent. [2]»
Je suppose qu’un jour où l’autre, on pensera
inviter Alain Marsaud, tant qu’à faire. Je vois d’ici l’effet dévastateur que
cela produira.
On en a assez de ces provocations, et nous ne laisserons
plus faire.
Avant-propos
Depuis la soi-disant révolution en Syrie, le gouvernement
Français, croupion de l’impérialisme américain a tout fait pour renverser le
gouvernement légitime de Syrie.
Commençons par quelques observations utiles.
Est-ce une révolution ?
En Tunisie et en Egypte, le peuple a renversé le gouvernement
du pays sans faire appel à une quelconque intervention étrangère.
Je ne connais aucune révolution étrangère qui a eu besoin de
faire venir une armée de ‘étranger pour faire triompher sa cause.
Une vraie révolution populaire est conduite par le peuple,
et le peuple seul.
On a vu cela lors des révolutions française, russe,
chinoise, indonésienne, égyptienne, vietnamienne, cubaine, et bien d’autres
encore.
Mais en Syrie, dès le début, on a vu que sans l’aide de
l’étranger, la soi-disant révolution aurai été écrasée dans l’œuf.
La tactique était celle des révolutions « colorées »
en Yougoslavie, Géorgie, ou Ukraine, où des mercenaires et des agents pays descendent
dans la rue pour simuler un soulèvement populaire, et quand ce soulèvement est
réprimé, on accuse le gouvernement légitime de tirer sur son peuple, ce qui
devient le prétexte pour une intervention de l’occident, la mise ne place d’un
gouvernement « démocratique », chargé de laisser les
multinationales occidentales piller le pays à leur guise, pour le plus grand
bien de l’impérialisme américain.
Pour la Syrie, il y a eu deux obstacles qui ont empêché le
fonctionnement de ce scénario
1/ La position de la Russie et de la Chine
Après la destruction de la Libye, la Russie et la Chine ont
refusé de continuer à laisser faire, ce qui fait que le Conseil de Sécurité des
Nations Unies n’a pas pu voter une intervention militaire en Syrie. Toute
intervention des puissances occidentales devenait donc illégale selon le droit
international, et donc impossible
2/ Le soutien du peuple Syrien à son gouvernement.
Sur ce point, un livre récent des journalistes Georges
Malbrunot, et Christian Chesneau relatent une « bagarre » qui a eu
lieu au ministère des affaires étrangères [3]:
Le livre fait état d’une violente querelle sur la Syrie qui
s’est produite dans un bureau du ministère des Affaires étrangères, à Paris au
printemps 2011. A cette époque, Alain Juppé était le ministre des Affaires
étrangères de la France. La bagarre a eu lieu dans le bureau d’Hervé Ladsous,
le chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères, entre Eric Chevallier,
l’ambassadeur de France à Damas, et Nicolas Galey, le conseiller du président
(Nicolas Sarkozy à l’époque) pour le Moyen-Orient. Etaient aussi présents
Patrice Paoli, directeur du département du Moyen-Orient et de l’Afrique du
Nord, et Joseph Maila, directeur de la prospective au ministère des Affaires
étrangères, ainsi que des diplomates en charge des affaires syriennes.
La conviction de l’ambassadeur Chevallier était la suivante
: « Le régime d’Assad ne tombera pas, Assad est fort »et
il se maintiendra au pouvoir. C’est ce qu’il avait écrit dans ses dépêches
diplomatiques, depuis Damas, raison pour laquelle il avait été rappelé à Paris.
Chevallier a redit aux personnes présentes à cette réunion qu’il avait « visité
diverses régions de la Syrie et qu’il n’avait pas le sentiment que le régime en
place était en train de s’effondrer ».
« Arrêtez de dire des bêtises ! »,
l’a interrompu Galey, le représentant de Sarkozy. « Il ne faut
pas s’en tenir aux faits, il faut voir plus loin que le bout de son nez »,
a-t-il ajouté. La remarque de Galey était d’une « hostilité
sans précédent », selon une des personnes présentes. Même
Ladsous « a été choqué de la détermination de Galey », quand il
est apparu que Galey « n’était pas venu pour prendre part aux
délibérations, mais pour remplir une mission spécifique : imposer l’idée que la
chute d’Assad était inévitable », et faire comprendre à tout
le monde qu’aucune opinion divergente ne serait tolérée dans le corps
diplomatique français.
Mais Chevallier a défendu sa position, qui différait de
celle que l’Élysée voulait imposer. Il a dit qu’il avait rencontré l’opposition
syrienne régulièrement, « mais qu’il continuait à penser que le régime avait
la capacité de survivre et qu’il avait des soutiens étrangers ».
« On se moque de vos informations ! », a réitéré Galey,
ce à quoi l’ambassadeur a répondu : « Vous voulez que j’écrive autre chose, mais mon
travail comme ambassadeur est de continuer à dire ce que j’ai écrit,
c’est-à-dire ce qui est réellement arrivé ». « Vos
informations ne nous intéressent pas. Bashar al-Assad doit tomber et il
tombera », a rétorqué Galey d’une voix coupante. La querelle
s’est alors envenimée, ce qui a forcé Ladsous à intervenir plusieurs fois pour
mettre fin à cette bataille verbale[4] [5].
Il n’y a pas eu de révolution en Syrie, mais un action
subversive organisée et financée depuis l’étranger, parce que l’occident ne
pouvait pas intervenir directement.
On verra ensuite que face à l’échec de cette tentative,
l’occident a décidé de mener une guerre d’agression contre le peuple Syrien, en
enrôlant des armées de djihadistes, en s’alliant avec les organisations
terroristes, en les armant, et en les finançant.
Le vocabulaire de l’intox
Il y a déjà un vocabulaire bien choisi et convenu à l’appui
de cette opération d’intoxication. Il convient de le dénoncer, parce que les
mots servent à conditionner les esprits.
Les mots utilisés sont les suivants :
« Le régime ». Non, ce n’est pas le régime, mais
le gouvernement légitime de Syrie.
« L’armée de Bashar ». Non. Primo, Bashar n’est
pas un vieux copain avec qui on a gardé les cochons et qui aurait mal tourné.
C’est le Président de Syrie. Deuxio, ce président n’est pas un chef de bande
qui son armée rivée, qui serait l’armée de Bashar. C’est l’Armée Arabe
Syrienne.
« L’Armée Libre de Syrie ». Non, cette armée n’est
pas libre. C’est une bande de mercenaires et de déserteurs, payés par
l’occident, pour détruire un Etat qui ne se soumet aux volontés de
l’impérialisme occidental.
« Les insurgés ». Insurgé, ça fait chic. Un peu
Robin des Bois. Non, ce ne sont pas des insurgés, mais des terroristes,
des violeurs et des pilleurs.
« L’opposition modérée ». C’est, comme le dit
Vladimir Poutine, des assassins qui vous coupe la tête de manière modérée. Ce
n’est pas une opposition, et elle n’est pas modérée. Ce sont les alliés des
agresseurs de la Syrie.
La soi-disant révolution n’était pas pacifique
Jean-Pierre Filiu, et d’autres chiens de garde de
l’impérialisme de la presse française, comme Natalie Nougayrède du journal
« Le Monde » s’époumonent à répéter qu’en Syrie la révolution était
pacifique, et que c’est ce méchant Bashar El Assad qui assassine son peuple
avec son armée.
Bien entendu, cette propagande nous sert l’imposture l’armée
tirait sur une foule pacifique, démunie, désarmée, et sans défense.
François BELIOT, dans son livre « Guerre en Syrie : le
mensonge organisé des médias et des politiques français [6]»
rappelle les événements de 2011 concernant les manifestations
"spontanées" et "pacifiques" selon l’enfumage de Jean-Pierre
Filiu, « Le Monde », « Libération » et bien d’autres ;
- le 17 avril, huit membres des forces de sécurité sont
égorgés dans une petite commune de la banlieue de Deraa
- le 8 mai, dix policiers sont froidement égorgés à leur
tour à Homs
- le 19 Avril, plusieurs officiers sont sauvagement
massacrés. Trois enfants d'un General syrien sont achevés au Sabre
- le 7 juin, 120 militaires et policiers sont attaqués dans
leur caserne a Jisr el-Choughour à la frontière turco-syrienne et décapités
après avoir été tués"
- le 21 juillet, 13 soldats ont été tués et 100 autres blessés
lors des affrontements avec des groupes armés dans la ville de Homs
Or selon l’Office Syrien des Droits de l’Homme (OSDH[7]),
en août 2015, le bilan de la guerre en Syrie était le suivant :
250000 morts
Dont
94000 armée loyaliste (37%)
84000 djihadistes (33%)
72000 civils (28%)
Ainsi, une victime sur trois a trouvé la mort sur le champs
d’honneur, en défendant son peuple et son pays contre une invasion terroriste
venue de l’étranger.
L’attaque à l’arme chimique. C’était les terroristes modérés
Lors de sa conférence au Caire, Jean-Pierre Filiu a annoncé,
imperturbable, que c’était « l’armée de Bashar » qui avait commis ce
crime de guerre, en attaquant des pauvres civils innocents à l’arme chimique.
On en a assez de ces falsificateurs qui utilisent le
prestige de leurs titres universitaires pour répandre une propagande
criminelle.
Plusieurs sources ont démenti cette mystification.
Dès le lendemain de l’attaque chimique contre Al-Ghouta en
Syrie, le journaliste Thierry Meysan a dénoncé le mensonge des médias. Il avait
observé que les vidéos publiées sur Youtube étaient datée de la veille de
l’attaque, c’est-à-dire que les victimes étaient mortes un jour avant l’attaque
en question.
Cette observation n’est pas surprenante. On sait que lors
des manifestations monstres au Caire, les 30 juin, 3 et 26 juillet 2013, la
chaîne Al Jazeerah, contrôlée par le Qatar et porte-parole des frères musulmans
avait eu comme instruction de filmer des rues vides du Caire pour faire croire
que personne ne manifestait contre le régime criminel des frères musulmans.
La même chaîne avait d’ailleurs filmé des affrontements
fictifs entre policiers et frères musulmans où ces derniers étaient
systématiquement sauvagement battus et même assassinés.
Thierry Meysan observe que
-
Selon les sources
d’informations, le nombre des victimes varie de 1 à 5.
-
Paris et Washington ont validé des vidéos du 20 août alors que l’attaque
chimique contre Al-Ghouta a eu lieu le 21 août
-
Le gaz mortel a épargné les femmes. Seuls les hommes et les enfants
figurent parmi les victimes
-
Les Etats Unis, La Grande
Bretagne et la France ont immédiatement déclarés que les victimes ont été
gazées au sarin. Ils s’appuient pour cela sur les analyses réalisées par leurs
propres laboratoires à partir de leurs propres échantillons récoltés sur place.
Ceci est totalement impossible puisque les
Nations Unies se sont rendues sur place aussi, ont prélevé des échantillons et
ont besoin d’une dizaine de jours supplémentaires pour pouvoir cultiver les
tissus humains qui ont été prélevés et pouvoir les analyser.
-
Les Etats-Unis auraient observé la préparation du crime pendant quatre
jours sans intervenir.
Dans la note de James Clapper,
le patron du renseignement US, produit– comme preuve finale – que les
Etats-Unis avaient observé, pendant les 4 jours précédents, l’armée syrienne
mélanger les composants du gaz sarin et donc préparer le poison mortel pour un
usage immédiat. S’ils l’ont vu pendant 4 jours, pourquoi n’ont-ils rien
dit ? Pourquoi ne sont-ils pas intervenus ?
-
Israel aurait fourni une interception téléphonique selon laquelle des
officiels du gouvernement Syrien auraient eu des échanges prouvant que c’est
l’armée syrienne qui est responsable du crime.
-
Les symptômes observés sur les victimes ne sont pas ceux qui sont provoqués
par les gaz sarin
La Russie a fourni aux Nations Unies les images satellites,
irréfutables, des 2 missiles chargés de produits chimiques qui se sont abattus
sur Al Ghouta faisant des centaines de morts, dont la plupart des enfants, ont
été lancés depuis la région de Douma en Syrie, sous contrôle des rebelles
Une étude balistique du Massachusetts Institute of
Technology (MIT) publiée en août 2013, a prouvé que ce ne pouvait pas être
l'armée syrienne qui avait utilisé les armes chimiques ce qui en plus aurait
été d'une stupidité extrême le jour même de l'arrivée à Damas d'une commission
de l'ONU chargée d'enquêter sur l'origine d'une précédente utilisation de cette
arme.
Richard Lloyd, ancien inspecteur de l’ONU et spécialiste des
missiles, et Theodore Postol, professeur au MIT, ont prouvé que les attaques
chimiques ont tout simplement été lancées depuis une zone tenue par les
« rebelles » syriens.
Cette analyse est partagée par Ake Sellström, l’inspecteur
en chef de l’ONU en Syrie.
En décembre 2013, un rapport des inspecteurs des Nations
Unies confirme que ce sont les « rebelles » qui ont utilisé l’arme
chimique.
En janvier 2016, un rapport des inspecteurs de
l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques dénonce la
responsabilité des « rebelles » et confirme ce que le gouvernement de
Syrie avait indiqué au moment du massacre d’Al-Ghouta.
Mais il y a plus. Il y a le rapport français.
Un document de synthèse des rapports de la Sécurité
extérieure et du Renseignement militaire sur les attaques aux armes chimiques
dans la région de Ghouta a été établi.
La conclusion du rapport conjoint avait été élaguée par le
conseiller spécial du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, d’une manière
qui, d’une certaine façon, faisait du tort aux informateurs.
Les informateurs avaient soulevé plusieurs questions
concernant des événements qu’ils n’avaient pas pu vérifier, comme l’utilisation
de gaz sarin.
Une des hypothèses faites par les informateurs : « Il est
possible que des bombardements classiques de l’armée syrienne sur un
laboratoire clandestin des rebelles ait provoqué une fuite de gaz ».
Cette conclusion a été purement et simplement coupée du
texte du rapport final.
Encore plus grossier et plus ignoble, ce rapport publiait
des photos montrant des cadavres d’enfants.
Ces enfants étaient des enfants de fidèles alaouites du
gouvernement syrien, enlevés à Lattaquié et assassinés par les amis de Laurent
Fabius.
Hollande et Fabius voulaient mener l’Europe dans une
nouvelle guerre, illégale au regard du Droit International, et rasait son
ancien protectorat sous les bombes.
Les avions de l’armée de l’air avaient déjà décollé, quand
les USA ont sifflé la fin de la partie…
Assad a libéré des islamistes qui étaient dans ses prisons
Lors de sa conférence au Caire, Jean-Pierre Filiu a expliqué
que Bashar El Assad aurait « fait libérer des islamistes qu’il détenait
dans ses prisons » pour qu’ils rejoignent les forces islamistes qui sont
hostiles à l’occident, afin de montrer aux grandes puissances que sa présence
au pouvoir était un moindre mal.
Jean-Pierre Filiu nous prend pour des imbéciles.
Sans l’intervention de la Russie, le gouvernement Syrien
aurait pu tomber. Alors Bashar El Assad aurait libéré ceux qui allaient causer
sa perte ?
Et comment alors expliquer cette exposition à Paris, ou fort
opportunément un geôlier des prisons syriennes aurait présenté quelques 50000
photos de prisonniers « torturés dans les prisons de Bashar EL
Assad ».
Veut-on nous faire croire que dans ces prisons, on a laissé
quelqu’un prendre 50000 photos (excusez du peu) et partir les exposer en
Europe, sans que personne ne s’en aperçoive ?
Et quand bien même Bashar El Assad aurait fait libérer des
djihadistes en prison, combien sont-ils par rapport aux quelques 100000
djihadistes en armes, qu’on a fait venir de différents pays, essentiellement de
Tchétchénie, de Tunisie, et d’Arabie Saoudite ?
On sait en outre qu’en 2013, l’armée syrienne a fait prisonnier
un officier israélien (Yossi Ayalon Shahak, matricule Re34356578765Az231434)
On sait aussi que de nombreux belges, français et hollandais
ont été soit fait prisonniers, soit tués, par l’armée syrienne, le 16 septembre
2013, dans la ville de Qusseir.
Les crimes de Bachar Al-Assad depuis juin 2000 :
Ce texte a été publié par la communauté syrienne de France. Il
est reproduit ici tel quel[8]
Les crimes de Bachar Al-Assad depuis juin 2000 :
Construction et
restauration de 10.000 mosquées et de 500 églises.
• Construction et
restauration de 8.000 écoles, de 2000 instituts et de 40 universités.
• Construction de
plus de 600.000 appartements/logements pour les jeunes.
• Construction et
modernisation de plus de 6.000 hôpitaux et dispensaires.
• Etablissement de
5 zones industrielles internationales.
• Ouverture de la
Syrie à 60 banques internationales.
• Ouverture de la
Syrie à 5 opérateurs de télécommunications (fournisseurs d’accès internet et
GSM).
• Licences pour 20
journaux et magazines indépendants et 5 stations de télé par satellites.
• Développement de
l’art de représentation, théâtre, comédie, tragédie. Plus de 20.000 acteurs
syriens ont obtenu des Prix d’Excellence.
• Construction et
modernisation de stades et de salles de sport. Grandes réputation mondiale des
athlètes syriennes en équitation, en natation, en catch, en gymnastique et
autres…
• Augmentation des
salaires de 300 %
• Développement et
modernisation de l’Armée Arabe Syrienne.
• La situation
économique de la Syrie est saine, alors que la crise économique atteint le
monde entier.
• Des milliers
d’exploitations nouvelles : restaurants, hôtels, villes touristiques, Centres
de loisirs, centres commerciaux, usines…
• La baisse du
chômage de 28 % à 12 % malgré la hausse du nombre de personnes arrivant sur le
marché du travail.
• Branchements :
électrique, téléphonique, eau potable et sanitaire à plus d’un million de
maisons et appartements à travers le pays.
• Remboursement de
toutes les dettes du pays et augmentation des capacités agricoles et
industrielles de 600 %.
• Développement du
tourisme. La Syrie était le troisième pays le plus visité des pays arabes et le
83ème pays le plus visité du monde.
• La Syrie n’avait
plus que 1 % d’analphabètes. Le meilleur score d’Asie et d’Afrique.
• Développement
des moyens de transport publics, des aéroports, des ports et des gares
routières et les prix sont maintenus bas.
• Constitution de
milliers d’associations pour les pauvres, les orphelins et les handicapés.
• La Syrie est le
pays le plus important de la région, économiquement, politiquement,
militairement… et le Président Al-Assad est la personnalité la plus influente.
Les crimes du Président Al-Assad :
Opposition à la
guerre en Irak,
• Opposition à la
guerre à Gaza,
• Opposition à la
guerre de juillet au Liban,
• Accueil de
millions de réfugiés palestiniens, irakiens, libanais, libyens, soudanais et
égyptiens, sans rien demander à personne (dignité et fierté syrienne),
• Soutien à toutes
les résistances en Palestine, en Irak et au Liban,
• Soutien en eau
et en électricité aux pays voisins (Le Liban et La Jordanie),
• Lancement du
projet : Apprendre la langue arabe pour apprendre de Coran.
• Lancement du
mouvement « Jérusalem, capitale des musulmans et capitale culturelle,
• Lancement des
projets de reconstruction du Liban, de Gaza et d’Irak.
Quant à la « Révolution » Syrienne…
C’est la première
révolution arabe qui jouit d’une « sécurité sociale » dans les hôpitaux
d’Israël.
• C’est la
première révolution « pacifique » qui organise les premières manifestations
avec des armes légères et lourdes, made in USA.
• C’est la
première révolution qui recrute ses « combattants » à l’étranger : en Turquie,
en Arabie Saoudite, en Afghanistan, en Tchétchénie et ailleurs…
• C’est la
première révolution qui vole les récoltes agricoles, le pétrole et les usines
pour les brader en Turquie.
• C’est la
première révolution arabe soutenue par l’Union Européenne, les Pays du Golfe,
la Maison Blanche et Israël.
• C’est la
première révolution dont les initiateurs ne sont pas sur place, ils ne sont pas
de nationalité syrienne, ils sont logés dans des hôtels de grand standing à
Paris et ailleurs.
[1]
Une altercation avec Jean Pierre Filiu, imposteur de service de l’OTAN
[2]Entretien
avec Alain Marsaud.
[3] Georges MALBRUNOT, Christian
CHESNOT
Les Chemins de Damas, Le dossier noir de la relation
franco-syrienne
Robert Laffont, Editeur
[4]
Les chemins de Damas » : comment l’Élysée a manipulé les rapports sur les armes
chimiques
[5] The Roads of Damascus”: How the
Elysee manipulated chemical weapons reports
[6]
François BELIOT, "Guerre en Syrie : le mensonge organisé des médias et des
politiques français", Sigest Editeur (disponible sur le site de l'éditeur
mais aussi sur Amazon).
[7]
L’OSDH est une officine établie dans une arrière-boutique à Londres, tenue par
un frère musulman, qui prétend donner des statiques sur la guerre en Syrie.
[8]
Communauté Syrienne de France
M.Ismail a permis aux frères musulmans de démolir le Centre culturel égyptien à Paris et à effacé toutes les données de tous les ordinateurs avant de quitter son poste
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