Le parti Socialiste Français. Un parti criminel et
mystificateur qui n’apprend rien de son histoire.
Tarek EZZAT
27-08-2013
<<< On peut
rattacher le système [d'expansion coloniale] à trois ordres d’idées : à des
idées économiques, à des idées de civilisation… à des idées d’ordre politique
et patriotique.
Ce qui manque à notre grande
industrie… ce qui lui manque le plus, ce sont les débouchés… La concurrence, la
loi de l’offre et de la demande, la liberté des échanges, l’influence des
spéculations, tout cela rayonne dans un cercle qui s’étend jusqu’aux extrémités
du monde… Or, ce programme est intimement lié à la politique coloniale… Il faut
chercher des débouchés.
Il y a un second point que
je dois aborder… : c’est le côté humanitaire et civilisateur de la question…
Les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je dis
qu’il y a pour elles un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont
le devoir de civiliser les races inférieures >>>
Ce discours n’est pas d’Adolphe Hitler, ni d’un adepte du
Klu Kux Klan, ni encode de Pinochet ou Videla, encore moins d’un George W. Bush
ou l’un de ces notables américains en vue.
Ce discours est de Jules Ferry, grande figure du socialisme
Français, alors Président du Conseil. Il l’a prononcé devant les députés
français. Chargé des affaires étrangères depuis 1883, il a entraîné la France
dans une politique de domination coloniale.
La Quelques mois après la retraite catastrophique de
Lang-Son[1], en
Indochine (28 mars 1885), qui a grossi le camp des adversaires de sa politique
coloniale, Ferry s’exprime donc à l’Assemblée dans le but de convaincre les
députés de la nécessité de poursuivre l’expansion coloniale.
Remplacez maintenant quelques expressions par d’autres :
« politique coloniale » par « droit d’ingérence », ou « obligation
de protéger » et « races supérieures » par « communauté
internationale », « races inférieures » par « les amis de
la Syrie » « les civils innocents », ou « les population
sans défense »… et vous trouverez le discours de François Hollande et de son
parti qui se dit socialiste et protecteur des Droits de l’Homme.
On dira peut-être que Jules Ferry n’était pas socialiste. Qu’il
était même anti-socialiste. Qu’un rapprochement avec le Parti Socialiste
Français est injustifié.
Mais voilà : Le Parti Socialiste Français se pose, depuis
longtemps déjà en héritier de Jules Ferry.
Déjà quelques heures après son investiture, François
Hollande a choisi de rendre hommage à Jules Ferry et Marie Curie. Il salue dans
un discours, devant la statue de Jules Ferry, l’ancien ministre de
l’Instruction publique, auteur des grandes lois républicaines rendant l'école
«gratuite, laïque et obligatoire»
Ainsi, François Hollande a préféré rendre hommage à Jule
Ferry, connu pour son racisme et son idéologie colonialiste, plutôt qu’à un
socialiste authentique, comme Jean Jaurès par exemple.
Ce ralliement du Parti Socialiste français à la frange la
plus réactionnaire et la plus anti-sociale des mouvements politique français
remonte à quelques décennies déjà.
Depuis le début du XXe siècle, les socialistes français, se
disant « amis des peuple » ont été les premier à déclencher la
guerre. Une guerre contre les peuples. Cela n’a jamais été pour défendre la
liberté, mais pour protéger les marchés du capitalisme français, défendre ses
chasses gardées, et trouver des débouchés. C’est exactement la politique
coloniale que défendais Jules Ferry.
Ainsi, la SFIO (Section Française de l’Internationale
Ouvrière, ancêtre du Parti Socialiste Français) publie un manifeste disant « À
bas la guerre ! Vive la république sociale ! Vive le socialisme international !
». Ce manifeste montre que les socialistes à ce moment étaient fermement contre
la guerre. Mais Jean Jaurès est assassiné trois jours plus tard. Edouard Vaillant
lui succède. Il annonce « en présence de l'agression, les socialistes
accompliront tous leur devoir pour la patrie ». Les socialistes votent les
crédits de guerre, et entrent dans un gouvernement de guerre.
Les socialistes ne tirent aucune leçon des destructions et
de la désolation qui a suivi.
Dans cette même logique coloniale, Le Parti Socialiste
Français soutient la guerre au Vietnam. Faute d’avoir appris la leçon de
Lang-Son, le 7 mai 1954, ’armée française est décimée à Dien Bien Phu.
Ce n’est pas assez. Toujours pour protéger les marchés et
les débouchés, le gouvernement socialiste de Guy Mollet déclare la guerre à l’Egypte,
pour « punir » Nasser qui a nationalisé le Canal de Suez, qualifié pour
la circonstance de « dictateur » et de « nouveau Hitler ».
On sait comment s’est terminée l’expédition piteuse de Suez.
Mais Les socialistes n’ont encore rien compris. Ils
poursuivent la guerre en Algérie. Dien Bien Phu, oublié. Suez, oublié.
Mitterrand. La race supérieure des socialistes français croyait toujours avoir
des droits sur la race inférieure des Algériens.
Soldats de l'armée Française de la France Socialiste.
Précuseurs des Djihadistes d'Al Nosra en Syrie
On connaît la débâcle générale qui obligea les français à
quitter l’Algérie dans des conditions dramatiques.
Mitterrand, toujours lui, se devait ensuite de protéger les
marchés et débouchés du capitalisme dans les pays du Golfe. Il décide alors de
participer à la guerre d’Irak. Grâce à cette intervention humanitaire, qui
imposa des sanctions civilisatrices, plus de 500 000 enfants Iraquiens
sont morts faute d’alimentation ou de soins.
La série continue, Même si les socialistes n’étaient pas au
pouvoir lors de la guerre de Lybie, ils ont voté comme un seul homme la
décision Nicolas Sarkozy de porter la guerre en Lybie. Ils n’ont pas anticipé la
prolifération des armes au profit des islamistes d’AQMI, d’Ansar Dine et Boko
Haram, ni la menace qui s’ensuivi sur les ressources de pétrole et de d’uranium
au Niger, et au Tchad, ce qui obligea le contribuable français à financer une
deuxième guerre au Mali.
Aujourd’hui, l’affaire est sérieuse. La race supérieure a le
devoir de protéger les races inférieures en Syrie. Il faut à tout prix « punir »
Assad Du crime odieux qu’il a commis.
On sait que Saddam Hussein avait des armes de destruction
massive. Colin Powell n’a-t-il pas agité devant le Conseil de Sécurité, sa
fiole de sarin, arrivé en vol direct de Bagdad ?
Eh bien, Bashar el Assad, c’est pareil.
Avant même de vérifier les faits, les socialistes français
avaient « la certitude » que c’était une attaque aux gaz toxiques, et
il connaissait déjà le coupable ; « le–régime– de–Bashar-qui-assassine-son-peuple ».
On observera que, curieusement, on entonnait en chœur la
même litanie aux USA, et en Angleterre.
Le 20 août 2013, un jour AVANT la date de l’agression au gaz
toxiques, la « résistance » syrienne postait sur YouTube la scène du
drame, et montrait un bébé mourant, asphyxié déjà par les gaz de l’attaque du
lendemain. Peu importe. On n’en parle pas[2]
Carla Del Ponte, Procureur à la Cour Pénale Internationale a
déclaré que ce sont les rebelles qui sont responsables des attaques aux gaz en
Syrie. Peu importe. On l’ignore.
Personne n’est capable de produire de preuve. Mais ce n’est
pas grave, puisqu’on a la certitude. Et si on ne trouve pas de preuves, c’est
que Bashar les aura dissimulées.
Les français qui avaient voté pour les socialistes en mai
2012 espéraient plus d’emploi ; plus de sécurité, plus de justice, plus de
solidarité.
Une fois élus, on voit le chômage exploser, des assassinats
en série à Marseille, huit ministres socialistes à l’université d’été du MEDEF
(une coalition de grands patrons).
Et maintenant, on leur dit qu’après une première guerre au
Mali, ils devront financer une deuxième en Syrie.
Selon l’OTAN, on sait que 70% des Syriens soutiennent Bashar
et Assad, que 20% sont indifférents, et que seulement 10% sont contre lui.
C’est donc, encore une fois, une guerre contre les peuples.
Mais on sait pourquoi les socialistes se sont embarqués dans
cette nouvelle guerre.
Il faut bien défendre les marchés et trouver des débouchés.
Comme le capitalisme Français est incapable de mener seul
une guerre contre les peuples, il a besoin de la couverture militaire des USA.
Il suivra donc les USA dans leur expédition impérialiste. Il n’aura pas la part
du lion, mais seulement les miettes que la toute-puissance américaine voudra
bien lui laisser. Mais après tout les miettes c’est mieux que rien.
On sait, en effet, que la Syrie flotte sur une réserve gigantesque de gaz. En échange de quelques missiles largués sur les Syriens, et de la soumission au diktat des USA, le lobby français de la pétrochimie pourra avoir un os à ronger, prélevé sur ce pactole.
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On sait, en effet, que la Syrie flotte sur une réserve gigantesque de gaz. En échange de quelques missiles largués sur les Syriens, et de la soumission au diktat des USA, le lobby français de la pétrochimie pourra avoir un os à ronger, prélevé sur ce pactole.
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Et il faut aussi se souvenir que le Qatar est entrain de
racheter la France à tour de bras. Que l’Arabie Saoudite fait de même. Même si
ces races sont inférieures, elles ont le fric dont les socialistes ont besoin.
Alors tant pis pour la mission civilisatrice de la race supérieure, tant pis
pour le peuple Syrien, et tant pis pour le peuple français.
Une fois avilie par la compromission du gouvernement socialiste, l'annonce n'a pas tardé : La France signe un contrat de plus d'un lilliard d'euros avec l'Arabie Saoudite.
Une politique de tueur à gages.
Une fois avilie par la compromission du gouvernement socialiste, l'annonce n'a pas tardé : La France signe un contrat de plus d'un lilliard d'euros avec l'Arabie Saoudite.
Une politique de tueur à gages.
François Hollande l’avait bien dit : « mon ennemi,
c’est la finance ».
[1]
Lors de la période coloniale française, la ville ancienne est occupée par le
général de Négrier pendant la guerre avec la Chine en février 1885. Blessé,
Négrier doit en abandonner le commandement. Sous celui de son successeur, le
lieutenant-colonel Herbinger, la brigade qui séjourne à Lạng Sơn subit une
retraite désastreuse, la fameuse « retraite de Lạng Sơn ». Cet échec militaire
provoque une vive réaction à la politique coloniale de Jules Ferry (1832-1893).
Ce dernier y gagne le sobriquet de « Ferry-Tonkin » (ou « Ferry-le Tonkinois »)
par ses détracteurs et l'incident de Lạng Sơn entraîne la chute de son
ministère en France, le 30 mars 1885. (Wikipedia)
[2]Copies d'écrans des vidéos
Liens
Vidéo 1
Video 2
Video 3
Video 4
La Syrie se trouve sur la plus colossale plaque de réserve de gaz du monde, d’où la guerre !
La France signe un contrat de plus d'un milliard d'euros avec l'Arabie saoudite
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